Les jardins du lointain
Dans les jardins du lointain
On s’effleure le coeur des mains
Le corps des yeux
Qui peut nous empêcher de nous aimer
Dans nos anamorphoses
Nos âmes sous hypnose s’osmosent
En des brumes auburns
Et des pluies douces de sueur et de sang
Sans doute est-il près de mes mains
Qui s’étendent sur ta peau tendre
Se répandent sur tes jambes blondes
Où chaque seconde
Naissent rêves et extases sans fin
Qui montent du bas de tes reins
Loin des jardins du lointain
On erre en rêves éphémères
Des sangsues sucent le sang des gens
Peut-on s’entendre encore
Sans nos bouches alizés
Sans les héros zéros des comédies
De soif et d’amours idylliques
Qui meurent tragiques
Dans des eaux mystiques
Dans les jardins du lointain
Sur un grand lit à baldaquin
On pourra s’aimer encore
En accord dans des corps à corps
Sans les Roméo et Juliette
Qui envahissent nos têtes
Juste s’aimer sans amants embarrassants
Juste Toi Moi et l’Amour entre nos bras